Un royaume utopique, une compétition unique, une romance dystopique.
Tome 1 (quatrième de couverture) :
« 35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés… »
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Pour commencer, je tiens immédiatement à préciser que je ne lis JAMAIS de romance. J’ai horreur de ces pseudo histoires d’amour, surtout dans les livres. Elles ont toujours un côté gnangnan vu, revu et re-re-vu. C’est on ne peut plus cliché.
La Sélection est donc la seule exception qui confirme la règle. J’ai réussi à lire l’intégralité de la première trilogie, parce que la trame narrative dystopique de fond était vraiment intéressante. En revanche, le second arc, qui concerne les enfants d’America, m’a laissée de marbre. J’ai même abandonné sa lecture.
Il faut aussi avouer que des mots comme « royaume », « prince », « princesse »… bah ça nous fait toujours un peu rêver non ?! Ça nous transporte dans un monde bien lointain… Il n’y a qu’à voir la famille royale d’Angleterre.
Alors oui, cette romance est on ne peut plus commune. Le trio amoureux est stéréotypé ET énervant : la jeune femme au début certaine de ses sentiments, qui voit peu à peu son coeur s’emballer, ses certitudes vaciller, et qui finit par tout remettre en question… c’est affligeant de banalité ! En plus, clairement, je n’aurais pas fait le même choix mais bon (non non, je ne suis pas le genre de lectrice qui laisse l’illusion romanesque s’infiltrer en elle, PAS DU TOUT ^^). Et puis il y a les autres prétendantes qui rivalisent de superficialité pour se faire remarquer par le prince, parce que, évidemment, la beauté intérieure c’est pour les moches c’est ça ?! Surtout que les jeunes femme sont toutes sélectionnées par photo !! HUM HUM !!
Ajoutons que, trouver l’amour lors d’une compétition, c’est clairement d’actualité. Il suffit de regarder la tv (que, personnellement, j’évite à tout prix) pour constater le nombre affligeant de programmes qui proposent ce concept.
Mais bon, chez Kiera Cass c’est bien différent, moins trash et ça a beaucoup plus de charme. Car il ne faut pas oublier que nous sommes conviés dans un palais royal et qu’il y a, par définition, des convenances.
Et si l’on se donne la peine de creuser l’histoire, il y a bien d’autres thématiques qui entourent l’histoire d’amour comme la misère, le système des castes, ou encore les rebelles qui veulent reprendre le contrôle et s’emparer du pouvoir par la force. Sans compter sur les questions autour du statut des femmes qui ne sont là, il faut bien le dire, que pour plaire au prince, et dans un but purement monétaire et/ou (au choix) superficiel !
Heureusement que l’héroïne fera changer la vision de la famille royale sur ces questions.
Pour autant, dans la suite de la trilogie, les femmes ne seront plus l’objet des hommes puisque la situation sera inversée. Est-ce mieux ? Je suis comme prise d’un doute…
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Vous le comprendrez, pour savourer cette lecture, dont je garde de bons souvenirs, j’ai dû totalement mettre de côté mes réflexions personnelles et me contenter de passer un moment agréable avec l’auteur et ses personnages, dans un univers qui n’est avant tout, rien d’autre qu’un monde de papier.
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Avez-vous lu cette saga littéraire ?
Ah que j’aime ce genre de critique, lorsque l’on voit que le bloggeur a mis son exact ressenti et ses émotions dans sa chronique ! Bravo !
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Ohhhhhh mais merci beaucoup beaucoup 🙂
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