Jane Eyre – Charlotte Brontë

Après une longue absence, je reviens aujourd’hui avec une chronique sur le merveilleux roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre.

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Jane est une jeune orpheline. Elle passe chacun des jours de son enfance à errer dans une maison dans laquelle elle n’a pas sa place et où elle est haïe par tous les habitants qui n’hésitent pas à la martyriser et à lui faire comprendre qu’elle n’est pas des leurs. Dès que l’occasion se présente d’ailleurs, sa tante, Mrs. Reed, n’hésite pas à rompre la promesse faite à son mari sur son lit de mort et envoie la fillette dans un pensionnat. Si c’est dans ce lieu que la jeune personne découvrira les joies de l’amitié, c’est ici aussi qu’elle côtoiera l’humiliation, la faim, le froid et surtout la mort…

Devenue enseignante, Jane décide de quitter l’internat pour devenir gouvernante. Son annonce parvient entre les mains d’une certaine Mme Fairfax qui décide de l’employer au nom de son maître, Mr. Rochester. Dès que Jane aperçoit le manoir de Thornfield elle tombe sous le charme de ce lieu à la fois sombre, poétique et pictural, mais surtout, elle ne résiste pas longtemps à l’attrait authentique et véritable du maitre de maison.

S’ensuit un amour malmené, foudroyé par le destin qui s’acharne sans cesse sur ces deux amants maudits qui ne semblent pas avoir le droit d’être heureux. Mais cette force de caractère qu’ils portent en eux, cette passion qu’ils ne peuvent réfréner et cette soif de voir enfin le destin leur sourire, tout cela leur permettra-t-il enfin de s’unir ? 

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Jane Eyre est un énorme classique de la littérature anglaise, un monstre du romantisme, à la fois classique, intemporel et en même temps, très moderne. Charlotte Brontë nous transporte dans les landes anglaises du XIXe siècle où, même si nous aurions détesté vivre les aventures de la jeune Jane, nous adorons pourtant accomplir le voyage de la vie à ses côtés. Notre héroïne est à la fois forte et douce, sensible et têtue. Son histoire avec Monsieur Rochester est dans le même temps, un conte de fées et un film d’horreur. Vous l’aurez compris, la dualité rythme toute l’œuvre de cette très grande écrivaine qu’est Charlotte Brontë. 

Avide de continuer à vivre dans l’imagination de notre auteure-poétesse, je me suis plongée dans Villette immédiatement après avoir terminé Jane Eyre. Je ne voulais pas laisser cette plume si délicate et intense s’envoler. Mais j’ai aussi eu envie d’en savoir plus sur l’histoire des sœurs Brontë (et oui, sœurs, parce qu’on oublie souvent Branwell, l’unique frère, qui participait pourtant activement aux fantaisies littéraires de ses sœurs). Je me suis donc procuré l’ouvrage de Laura El Makki, Les soeurs Brontë : La force d’exister, afin d’en apprendre plus sur le destin extraordinaire et tragique de cette fratrie à l’imagination sans limite. 

Ce livre a été un véritable coup de foudre littéraire. J’ai pris du temps pour le lire, j’ai savouré chacune des pages. C’est très cliché et pourtant, j’avais envie de connaître le dénouement de l’histoire, tout en le retardant au possible afin que ce roman ne se termine jamais (ou le plus tard possible !!). 

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Et vous, avez-vous succombé au charme de Jane Eyre ou lu l’ouvrage de Laura El Makki ? N’hésitez pas à me laisser votre avis en commentaire.