Films et séries

Gilmore Girls – Amy Sherman-Palladino

Bonjour la communauté livresque ! 

Je voulais tout d’abord vous souhaiter un très joyeux Noël. J’espère que le Père Noël aura été généreux cette année encore et que vous aurez pu profiter de votre famille. 

Aujourd’hui, j’écris un article un peu spécial et qu’il me tenait à cœur de vous partager, pour vous parler de la Meilleure série de tous les temps !! Oui, oui vous lisez bien ! La Meilleure. Et avec un grand M je vous prie. J’ai nommé : Gilmore Girls.

Si vous cherchez sur le net, vous trouverez sur le site en W. (le premier de la page, of course) « dramatique » comme classification. En gros, c’est la catégorie fourre-tout. « Dramatique ». Ça doit tenir du drâma grec, qui englobe tout ce qui relève du jeu, de l’action. Car je ne vois sinon pas du tout le rapport avec la série dont je vous parle. « Dramatique » ?! Voici la définition proposée par note ami : « Genre cinématographique qui traite de situations généralement non-épiques dans un contexte sérieux, sur un ton plus susceptible d’inspirer la tristesse que le rire. » Seriously ?

Notons tout d’abord le « plus susceptible d’inspirer la tristesse que le rire ». (lève les yeux au ciel). Gilmore Girls est avant tout une série qui met l’humour au premier plan ! Sans rire, ils sont rares les épisodes sans que des éclats fusent dans la maison, notamment quand Lorelai commence l’un de ses monologues sans queue ni tête, dont elle a le secret (ou plutôt dont la génialissime scénariste Amy Sherman-Palladino a le secret) à la manière d’un Lucky d’En Attendant Godot. Plus sérieusement, je n’ai jamais vu une série aussi bien écrite. Les dialogues entre Rory et Lorelai sont une source inépuisable de références littéraires, cinématographiques, musicales, bref de références populaires, à faire pâlir votre propre culture personnelle (sortez votre livre et ouvrez-le à le page 30). Et,  sans rire ! Vous ne le savez sans doute pas si vous ne connaissez pas la série MAIS Rory est une fan incontestable de littérature classique et moderne. D’ailleurs, aussi incroyable que cela puisse paraître – et je vous mets au défi de me donner un seul autre exemple – on peut trouver la liste des références littéraire qui sont mentionnées tout au long des sept saisons sur le net ! Comme ça, si le cœur vous en dit, vous pouvez vous lancer dans un petit marathon gilmoresque.

Revenons à nos moutons, et à notre belle définition du mot « dramatique », donnée par Wiki et soulignons le « non-épique ». Alors là, c’est la cerise sur le gâteau du non-sens, du contre-sens, de l’erreur absolue ! Ça se voit que Wiki n’assiste jamais au dîner des Gilmore du vendredi soir parce que, rien que pour ça, il reverrait sa copie. Ce qui serait vraiment bien parce que, là, on ne sait plus vraiment si Wiki est notre ami ou plutôt s’il veut se la jouer solo et être le seul à récolter les bonnes notes en nous fournissant des informations erronées… À méditer.

Bon, il serait peut-être intéressant que j’arrête les digressions pour en arriver à l’essentiel, au passage obligé et pour moi le plus difficile. Essayer de résumer l’intrigue de cette série. Et je commencerai avec cette petite phrase « Talking as fast as I can… ». Ça n’est pas de moi bien sûr, mon anglais est d’un niveau absolument pitoyable. L’auteure c’est Lauren Graham, l’actrice qui joue Lorelai Gilmore, la mère dans la série. Elle a publié plusieurs livres parmi lesquels celui mentionné plus haut en citation. Et pour moi, ce titre est parfait pour illustrer le trait dominant de cette série, et qui ne manquera pas de vous surprendre, à savoir le nombre de mots débités à la minute. Je me souviens d’ailleurs avoir lu un article sur le sujet qui mentionnait le fait que les scénarii comportaient des pages et des pages, et des pages et des pages, et encore des pages, tellement les dialogues étaient impressionnants et que les producteurs, l’équipe de réalisation dans son ensemble, n’avaient jamais travaillé sur un projet où le débit de paroles était aussi ambitieux. Un travail de fou pour eux, et éprouvant pour les acteurs (pauvres cordes vocales, et je sais de quoi je parle !!). Mais tellement plaisant pour les spectateurs. Je n’ai malheureusement pas noté la source de cet article à l’époque, que j’ai dû lire il y a plus de dix ans (ah, le sacré coup de vieux d’un coup !!), mais si jamais quelqu’un a eu la bonne idée de le faire, que cette personne n’hésite pas à me l’envoyer et je la noterai ici (il faut bien rendre à César ce qui appartient à César). 

Passons peut-être aux choses sérieuses maintenant, l’intrigue :

Lorelai Gilmore est une jeune bourgeoise originaire d’Hartford qui a la mauvaise idée de tomber enceinte à seize ans ce qui ne plaît pas du tout, mais alors pas du tout à ses parents avec lesquels elle entretient depuis toujours des relations distantes et conflictuelles. Encore plus lorsqu’elle refuse d’épouser son petit ami de l’époque, Christopher Hayden, qui est aussi le père de sa fille et qui se sent, lui, prêt à accepter ce compromis (il a le bon rôle aussi : il ira travailler et Lorelai s’occupera du bébé, vive la famille moderne !). Lorelai refuse bien sûr et elle s’éloigne de Christopher et de ses parents et part mener sa propre vie, toute adolescente et jeune mère qu’elle vient de devenir.

La série débute alors que Lorelai a 32 ans et sa fille, Rory (Lorelai de son vrai nom, résultat d’un manque d’inspiration à la maternité), 16 ans (ah ah coïncidence quand tu nous tiens) une jeune fille très cultivée, qui rêve d’intégrer la prestigieuse école de Chilton afin de réaliser par la suite son rêve : aller à Harvard. Tout pourrait être parfait mais les écoles privées coûtent cher, et les choses se compliquent alors. Lorelai est la gérante d’une auberge, et est donc très loin d’être riche, même si elle a toujours réussi à subvenir, seule, à ses besoins et à ceux de sa fille. Et quand Rory est acceptée à Chilton et que Lorelai reçoit la note de frais, elle est obligée de mettre son orgueil de côté et de demander à ses parents, avec lesquels elle a gardé des relations houleuses, de l’argent pour l’éducation de sa fille. Ceux-ci acceptent mais, en contrepartie, la mère et la fille devront aller manger chez eux chaque vendredi soir (ah, ces fameux repas épiques du vendredi soir, ce sont eux donc je vous parlais en préambule !!). Les débuts sont compliqués, les Gilmore n’ont pas l’habitude d’être réunis, à peine s’ils se voient deux fois par an. Mais peu à peu, les choses évoluent, surtout pour Rory, qui se rapproche enfin de ses grands-parents. Lorelai elle, n’est pas dupe. Il lui est difficile d’oublier son enfance et les différends qu’elle a pu avoir par le passé avec ses parents. Les choses pourraient continuer tranquillement ad vitam eternam dans un monde parfait « Rory va à Chilton, Rory va à Chilton » (accompagné de la petite danse de la joie de Sookie) sauf que la jeune fille tombe amoureuse pour la première fois et préfère faire marche arrière. Mais si Lorelai a toujours fait tous les choix en consensus avec sa fille, cette fois, elle s’impose. Rory n’aura pas la même vie qu’elle. Et si elle doit la traîner de force, chaque matin, jusque devant l’impressionnant grillage en fer de Chilton, elle le fera. L’adolescente abdique et comprend qu’on peut, peut-être, concilier l’école et les premiers émois amoureux. 

La maison de Lorelai et Rory à Stars Hollow

Bon ça c’est la trame de fond. Mais le décor lui, est à pâlir, à vous faire rêver pour une vie entière, à vous dire : « Tiens, le jour où je fonde ma famille, je VEUX habiter dans une ville comme celle-ci ». Et pour cause. Stars-Hollow est une entité à part entière dans cette série. C’est le village sympa, où tout le monde se connaît (pour le meilleur et pour le pire), ou les rumeurs se répandent comme une trainée de poudre, où chaque évènement (la nuit des tableaux vivants, Thanksgiving, Pâques, reconstitutions historiques en tout genre…) donne lieu à des festivités collectives où tout le monde est convié sans même recevoir de carton d’invitation ; où l’on ne craint pas de sortir en pleine nuit pour voir les premiers flocons de neige tomber (« I smell snow »). Bref la ville de nos rêves. Et comme si ce tableau n’était pas déjà parfait, on y trouve toute une galerie de personnages plus pittoresques les uns que les autres. Il y a tout d’abord Luke, le gérant du café et meilleur ami de Lorelai qui souhaiterait, et toute la ville le sait, qu’ils soient plus que de bons camarades. Il y a ensuite Kirk, l’homme caméléon aux milles métiers. Puis Babette et Miss patty, les commères du village au cœur d’artichaut. Sookie, la meilleure amie de Lorelai et cuisinière hors pair qui travaille avec elle à l’auberge de l’Indépendance et qui deviendra par la suite son associée. Et aussi Lane, et son incroyable et effrayante mère, Mme Kim, dont la relation ne ressemble en rien à celle que peuvent entretenir Lorelai et Rory. Enfin Taylor, le maire et propriétaire du seul magasin alimentaire. Sans oublier, bien sûr, le troubadour officiel de la ville qui chantonne à chaque coin de rue, sa guitare autour du cou et son harmonica sous le menton. Viendront ensuite de charmants (jeunes) hommes : Dean, Max, Jess, Jason, Logan… Car mère comme fille ont bien du mal à avouer leurs sentiments.

Mais Stars Hollow se compose aussi de lieux emblématiques, véritables théâtres de discussions qui vous donnent parfois le tournis (coucou les conseils municipaux) : le café de Luke, la salle de danse de Miss Patty, le magasin d’antiquités de Mme Kim, la bibliothèque d’Andrew, la gazette…

Gilmore Girls raconte donc l’histoire de Lorelai et de sa fille, Rory, élève intelligente qui n’a qu’un souhait, entrer à Harvard, et la mère fera tout ce qui est en son pouvoir pour que cela arrive. Mais elle n’est pas en reste non plus car, elle aussi, a un solide projet : ouvrir une auberge à elle et à Sookie (et à Michel aussi, le réceptionniste idéal… ou pas). 

Mais Gilmore Girls, c’est aussi une histoire de relations : entre une mère et sa fille ; entre une mère et ses parents ; entre une petite fille et ses grands-parents ; entre une fille et un père absent. Et ce sont bien sûr aussi des histoires d’amour qui rythment le cœur de notre duo préféré.

Ma litanie dithyrambique est terminée, pour l’instant seulement, car je ne promets pas de réécrire d’autres articles sur cette série dans un avenir plus ou moins proche ou lointain.

Mon conseil :  Foncez !!! Tout de suite ! Maintenant ! Quoi, vous n’êtes pas déjà devant votre télé ? Et là ? Toujours pas ? Sérieusement ? Mais qu’est-ce que vous attendez ? … 🙂

Blog de référence, véritable bible, si vous souhaitez en savoir plus : https://gilmoregirls.monrezo.be/GilmoreGirls/Gilmore_News.htm (il n’est malheureusement plus mis à jour et ne parle donc pas des 4 nouveaux épisodes Gilmore Girls : Une nouvelle année, sortis en 2016).

Sachez que la série est aussi disponible sur Netfl** 😉 

Bon visionnage 🙂

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2 commentaires sur “Gilmore Girls – Amy Sherman-Palladino

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