Il s’agit du deuxième tome de la saga Les Sept sœurs, écrite par Lucinda Riley, publiée aux éditions Charleston, et qui se concentre cette fois sur l’histoire d’Ally, la deuxième soeur.
Infos :
- La Sœur de la tempête – Lucinda Riley
- Ed. Charleston
- 609 pages
- L’auteure a prévu d’écrire 7 tomes, le 6 ème est prévu pour mi-mai.
Résumé éditeur :
À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Ally d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, sur les bords du lac de Genève. Ally, la deuxième sœur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu’une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d’héritage vont la mener au cœur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l’histoire intense d’une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent, un siècle plus tôt, une famille aux lourds secrets…
Quel est son lien avec la belle Anna Landvik, merveilleuse chanteuse qui fut une proche d’Edvard Grieg et interpréta son célèbre Peer Gynt ?
Et plus que tout, Ally arrivera-t-elle à laisser son passé pour construire son avenir ?

Ally est une jeune navigatrice trentenaire, qui a fait de sa passion un métier, d’où le titre de ce deuxième tome. Lors d’une célèbre course, elle fait la rencontre de Théo, considéré comme un prodige dans l’art de la navigation. Rapidement, ils tombent amoureux et s’ensuit une histoire passionnelle.
Comme ses autres sœurs, Ally va finir par partir sur les traces de son passé, en suivant les indices laissés par son défunt père adoptif, et qui la conduisent, pour sa part, en Norvège et plus précisément à la période de la création scénique de l’œuvre de Grieg, Peer Gynt. Là, nous remontons le temps pour faire la connaissance d’Anna Landvik et de Jens Halvorsen, deux artistes réunis lors de la première représentation de l’oeuvre dans les années 1870. Il s’agit du premier point de départ.
Mais contrairement au tome consacré à Maïa, il y a encore une autre histoire générationnelle, toujours autour de la descendance Halvorsen, mais cette fois entre 1938-1939, au moment où l’antisémitisme fait rage en Europe, même dans le milieu artistique, et où la Seconde Guerre mondiale s’apprête à éclater.
L’histoire d’Ally est donc intrinsèquement liée à celle du monde artistique : chanteurs, pianistes, violoncellistes, flutistes… La jeune femme elle-même avait fait 4 années de conservatoire avant de se destiner uniquement à la voile. On voit donc émerger le fameux lien, le fil conducteur héréditaire.
Dans ce second tome, l’unique vent de fraicheur provient de la description des fjords norvégiens et de la vie bohême des artistes en cette dernière partie du XIXe siècle. Car tout le reste de l’histoire est terriblement tragique, du début à la fin, et pire encore, de génération en génération.
C’est la première fois, je pense, qu’un livre me donne envie de pleurer. Cela tient largement au fait que, comme je le disais dans ma chronique sur le premier tome, je n’ai pas l’habitude de lire de la littérature sentimentale.
Pour être honnête avec vous, quand j’ai vu la succession de tragédies, je me suis demandé si j’allais continuer ce tome. Personnellement, je lis pour me détendre, pas pour pleurer comme une madeleine. Je n’ai pas écouté mon moi intérieur, et résultat, j’ai versé des larmes tout du long.
J’avais lu beaucoup de critiques sur ce second tome, et sur ma page Instagram, plusieurs personnes m’avaient avoué l’avoir moins aimé. Et c’est aussi mon cas. L’histoire de Maïa était fraiche, pleine d’énergie et de vie, tandis que celle d’Ally est une suite de malheurs plus tragiques les uns que les autres.
Mon avis est donc assez mitigé sur ce second tome. J’ai beaucoup aimé, mais pas adoré.
Enfin, je souhaiterais soulever tout de même un point sensible qui est la répétition dans la narration, à la fois au sein même des récits enchâssés dans ce tome, mais aussi entre les tomes entre eux. Les histoires amoureuses sont toujours attendues, il n’y aucun suspens, dès que l’on rencontre un personnage puis un second, on sait inévitablement qu’ils vont finir par s’aimer. Et pire encore dans ce tome, les situations se répètent pour chaque génération, en suivant toujours le même schéma.
En ce sens, je n’ai eu aucune surprise quant au lien qui pouvait unir Ally et Thom, ni ce qui allait arriver à la jeune femme. Les ficelles étaient vraiment grosses, il faut se l’avouer, on ne pouvait pas passer à côté des indices.
Si vous attendez du suspens, si vous souhaitez une narration haletante, palpitante, surprenante, amusante ou joyeuse, passez votre chemin. Si, en revanche, vous souhaitez lire une romance au coeur de l’Histoire, que vous aimez les récits de famille et les histoires qui mêlent plusieurs époques, que vous voulez voyager avec des personnages, vous avez le livre qu’il vous faut.
En bref, cela reste globalement une bonne lecture. Comme j’avais été préparée au fait que l’histoire d’Ally n’avait pas fait l’unanimité, je me suis sentie rassurée. Il semblerait que les autres récits soient plus joyeux, enfin je l’espère, et sans me spoiler (haha) n’hésitez pas à me dire si je risque de verser une fois encore toutes les larmes de mon corps sur tel ou tel autre tome.