Aujourd’hui je vous propose la chronique du tome 3 des Sept sœurs, La Sœur de l’ombre, écrit par Lucinda Riley.
Infos :
- La Sœur de l’ombre, Tome 3 des Sept sœurs
- Lucinda Riley
- Ed. Charleston
- 592 pages
- L’auteure a prévu d’écrire 7 tomes
Résumé éditeur :
Star d’Aplièse est à un carrefour de sa vie après le décès brutal de son père bien-aimé, le millionnaire excentrique surnommé Pa Salt par ses six filles, toutes adoptées aux quatre coins du monde. Il leur a laissé à chacune un indice sur leurs origines, mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu’elle s’est créé avec sa sœur CeCe.
Désespérée, elle décide de suivre le premier indice, qui l’entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres… Un siècle auparavant, l’indépendante et entêtée Flora MacNichol jure qu’elle ne se mariera jamais. Elle est heureuse et en sécurité dans sa demeure du Lake District, vivant à proximité de son idole, Beatrix Potter, lorsque divers événements qu’elle ne maîtrise pas l’entraînent à Londres, dans la maison de l’une des hôtesses les plus réputées dans la haute société edwardienne : Alice Keppel.
Flora est tiraillée entre un amour passionnel et ses devoirs envers sa famille, mais arrive à trouver sa place sur l’échiquier – qui comporte des règles que seuls certains connaissent, jusqu’à ce qu’un mystérieux gentleman lui révèle ce qu’elle a cherché durant toute sa vie…

Star, la troisième sœur, vit dans l’ombre de sa cadette, Cece, dont elle dépend financièrement, affectivement et presque tutélairement. Se considérant comme des jumelles, elles ont même leur propre code secret afin de pouvoir communiquer uniquement entre elles. Leur relation est presque malsaine, c’est en tout cas l’opinion du reste de la famille, et du lecteur. Tous voudraient pousser Star à se libérer un peu de l’emprise de sa soeur, afin qu’elle ait, elle aussi, voix au chapitre.
Alors, à la mort de Pâ Salt, après l’ouverture de l’enveloppe qui lui est destinée, Star décide de suivre les conseils de son père à savoir tenter de s’émanciper, même si cela lui est vraiment difficile.
À son tour, elle part sur les traces de sa famille biologique. Mais contrairement à ses ainées, Star n’a pas à aller plus loin que le bout de la rue, dans la petite bibliothèque du coin, dirigée par un homme pour le moins excentrique mais surtout très sympathique, Orlando. On ne quitte donc jamais l’Angleterre, mais on découvre avec plaisir le personnage de Béatrix Potter et même un peu de la famille royale.
Si j’ai globalement beaucoup aimé ma lecture, le personnage de Star n’est pas mon préféré. Elle est vraiment effacée, et, malheureusement, parfois ennuyeuse. L’auteure ne lui fait pas la part belle et dans tous les chapitres, Star se retrouve confinée derrière les fourneaux. Cela ne lui déplaît pas, loin de là, mais elle n’est clairement pas une femme d’action.
Heureusement, l’histoire de Flora, son ancêtre est beaucoup plus intéressante. Même son caractère est plaisant : c’est une femme forte, déterminée, indépendante, pleine de résolutions, amoureuse de la nature et des animaux. Comme Star, toutefois, elle semble préférer faire passer le bonheur des autres avant le sien.
Je constate qu’il m’arrive à chaque fois la même chose quand je lis les tomes de cette saga. Je n’ai pas envie de laisser l’histoire de la sœur, mais, après avoir remonté le temps, c’est le nouveau personnage que je ne veux plus quitter. Ce qui montre que l’on s’attache tout de même énormément aux protagonistes créés par Lucinda Riley, qu’ils soient dans le passé ou dans le présent.
Une fois encore, le suspens n’est pas au rendez-vous et il est aisé de découvrir tous les tenants de l’histoire. Toutefois, je pense clairement que, quand on lit de la romance ou de la littérature sentimentale, on ne s’attend pas à de l’action. Ce n’est donc pas une critique de ma part, mais simplement un constat. De plus, la généalogie de Star est plutôt floue, contrairement à celle de ses sœurs. On nous raconte l’histoire d’une famille, à laquelle Star est liée, mais finalement d’extrêmement loin, sans proximité véritable au final. Je vous laisse découvrir le schmilblick par vous-même 😉
En bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce troisième tome, bien plus joyeux que le deuxième. Mais, à ce jour, le premier reste indéniablement mon préféré, et de loin !