Littérature jeunesse

La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur – Suzanne Collins

Je reviens pour vous parler du préquel d’Hunger Games, La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur de celle que l’on ne présente plus, aka Suzanne Collins, paru aux éditions PKJ. Il n’y aura aucun spoiler (hormis le résumé) vous pouvez donc lire la chronique qui suit si le cœur vous en dit.

Résumé éditeur :

​Dévoré d’ambition 
Poussé par la compétition 
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix

C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate. 

Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.

Dans l’arène, ce sera un combat à mort.

Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?

Le monde entier sait que ce préquel narre la jeunesse de Snow, 60 ans avant l’histoire de Katniss, alors que celui-ci est tout juste âgé de 18 ans, Avec ce livre, c’est un peu comme si on entrait dans les coulisses des Hunger Games, qu’on découvrait ce qui se passe en off, et comment Snow va, petit à petit, bouleverser les Jeux. On comprend toute la logique (écœurante) et la dynamique (répugnante) sous-jacentes à ces Jeux, qui sont passés de « simple punition » (j’en frissonne) à un véritable spectacle vivant, celui que nous connaissons dans la trilogie qui est, pour nous lecteurs, originelle. 

Je vous avoue qu’au début, j’ai vraiment eu du mal à entrer dans l’histoire, tout simplement parce que je détestais, comme le monde entier une fois encore, le personnage de Snow. Il est vraiment haïssable, préoccupé seulement par sa petite personne et sa gloire personnelle. Même jeune, on sent déjà l’embrigadement, comment le Capitole a réussi à « paramétrer » son cerveau, à exercer une influence suffisamment forte sur lui pour qu’il trouve les Hunger Games parfaitement légitimes, comme une juste sanction envers les Districts qui se sont soulevés, et à voir ceux qui osent penser autrement comme des Rebelles ou des fous-à-lier, tout simplement. 

Une fois ce cap passé du « je vais faire abstraction que c’est Snow », auquel je ne me suis pas du tout attachée comme vous pouvez l’imaginer, j’ai beaucoup aimé le fil narratif. Comme j’ai acheté le livre le jour de sa sortie, je ne savais absolument pas ce qui allait se passer, et c’était vraiment chouette.

Je reste tout de même un peu sur ma fin et oui, fin et non pas faim ! Parce qu’il manque, selon moi, de nombreux éléments de réponse… Serait-ce un signe qu’une suite à ce préquel serait possible ?

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2 commentaires sur “La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur – Suzanne Collins

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