Le Prieuré de l’Oranger écrit par Samantha Shannon paru aux éditions Desaxus.
Si vous avez suivi mes pérégrinations livresques, vous devez savoir que j’ai entrepris de sortir le Prieuré de l’Oranger à peu près mi-mai, en me fixant un objectif de trente pages par jour. Je n’ai pas du tout respecté cette résolution, parce que parfois j’ai lu plus, et d’autres fois, moins. J’ai par exemple lu les 200 dernières pages dans la même journée.
Résumé éditeur :
Un tour de force épique et magistral.
Un monument de la fantasy et de la littérature.
Un monde divisé.
Un reinaume sans héritière.
Un ancien ennemi s’éveille.
La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle…
Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela.
De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence.
Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil… Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

Faire un résumé personnel du Prieuré de l’Oranger est un peu complexe. On suit l’histoire du point de vue de quatre personnages qui vivent ou sont envoyés dans différents royaumes : Loth, Ead, Tané et Roos. Les chapitres alternent donc les narrations. Je ne vais pas vous raconter le point de départ de chacun, parce qu’on en a pour une plombe. Pour résumer grossièrement, les différents territoires sont séparés selon leur religion ou leurs croyances. Heureusement, tout ce beau monde a un ennemi en commun le Sans-Nom, dragon terrifiant, qui ne devrait pas tarder à se réveiller après mille ans de sommeil et à déverser le chaos sur le monde. Réussiront-ils à s’entendre et à combattre le Vilain ?
Bon, il y a aussi plein d’histoires secondaires un peu en mode complots, trahison, faux-semblants… Normal, pour un pavé de plus de 900 pages, il faut meubler.
Je ressors très mitigée de ma lecture. Déjà, il faut savoir qu’il y a tellement de personnages et de lieux, que pendant les 200 premières pages, on ne fait qu’engranger des informations. Ensuite, l’histoire est un peu en dents de scie. A certains moments, c’est vraiment intéressant, intense, et on a envie de connaître la suite, et à d’autres, c’est à mourir d’ennui. Les 200 dernières pages, elles, sont vraiment à la hauteur.
Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages hormis ceux de Loth et Margret, le frère et la sœur. Je pense qu’ils sont tellement nombreux qu’ils n’ont pas pu être suffisamment développés ou nuancés.
En revanche, j’ai beaucoup aimé le fait qu’il y ait des dragons et des pirates.
Je sais que pour beaucoup d’entre vous, cette lecture a été un véritable coup de cœur… mais pas pour moi. C’était bien, je recommande, mais sans plus.
P.S. : Lire une brique n’est vraiment pas aisée. Je sors mon carton rouge pour le format ^^