Mamma Maria, écrit par Selena Giuliano et paru aux chez Cherche Midi éditeur. Le parfait roman feelgood pour l’été.
Résumé éditeur :
Un ristretto d’Italie.
» Ciao, Sofia, qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un
cornetto, parce qu’il faut manger, ma fille !
– Oui, merci, Maria. «
Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une
mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j’ai enfin retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible jusqu’au jour où…

« Mon bar est un phare, ils sont autant de bateaux. Ma mission, c’est qu’ils ne se sentent jamais seuls, jamais perdus. En plein jour ou à la nuit tombée, il y aura toujours une chaise pour eux chez Mamma Maria. »
Après une rupture amoureuse, Sofia a décidé de retourner chez elle, en Italie. Au-revoir la France ! C’est à la petite cuillère que les habitants de son village, et notamment les habitués du café de Maria, l’ont ramassée. La vie aurait pu demeurer un long fleuve tranquille, dans lequel, chaque jour, Maria ouvre sa porte face à la mer. Mais bientôt, un grand changement va venir tout bouleverser.
La narration alterne, pour chaque chapitre, le point de vue de Maria, et sa vie au café et celui de Sofia, jeune traductrice.
Comme vous le savez, j’ai adoré Ciao Bella, le premier roman de l’auteure, et c’est donc avec hâte que j’ai décidé d’entreprendre un nouveau voyage sur la côte Amalfitaine, et plus précisément, au café de Maria. Quel bonheur ! Quel régal ! Dans ce roman, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un savoureux moment : un lieu charmant, des personnages hauts en couleurs, des répliques cinglantes, et même du café (le vrai paradis sur terre !). Même si l’arrivée d’un événement inattendu va faire vaciller les certitudes mais surtout les cœurs, même si le ton peut parfois être grave, même si le message véhiculé vous prend aux tripes, je vous assure que vous ressortirez de ce roman l’âme légère.
Lire Mamma Maria c’est accepté de pleurer (un peu) mais surtout de rire (beaucoup) !
« Un thé ? J’ai l’air malade ou je porte un kilt ? Tu veux ma mort, Maria ! ».
Alors, prêts à faire un bout de chemin avec Sofia, Maria et tout le reste de la bande de joyeux lurons ?
P.S. ; Pour info, l’auteure a annoncé sur son compte l’arrivée prochaine d’un troisième roman !!
« Il faut des pâtes pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l’eau de mer et du soleil. Sinon, la vie ne vaut même pas la peine d’être vécue. »
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